Ne vous fiez pas à la date de ce post, les évènements relatés ci-après se sont déroulés le 1er décembre entre 8h et 10h (avis au fans de séries qui trouverons la référence^^). Oui il y a deux semaines mais c'est les joies du (presque) direct ! Et l'avantage c'est qu'on en a plus à dire, la preuve avec ce post et les suivants. Mais trêve de préambules et place aux ambules.
Pour le lundi 1 décembre disais-je, nous avions réservé mon cadeau d'anniversaire de nous pour moi avec nous (ben oui payé avec nos sioux quoi! oh faut suivre un peu!). Le cadeaux c'était donc un repas au Frontenac. Bon pour ceux qui découvrent ou qui ont la mémoire d'un poisson rouge, le Frontenac c'est LE resto-hotel-de-luxe-qui-se-veut-très-standing-et-historique à tel point que c'était le lieu d'acceuil de votre/notre dirigeant plein de tiques pendant le sommet de la francophonie (qui nous avait bien fait déféquer rappellez vous).
Pour ce qui est du standing rien à redire, très classe, on vous sert du Môôssieur et du Mââdame à loisir, la déco est très "ancienne-grande-bourgeoisie", jugez par vous même avec ce petit "clichais" de noël n'est-il pas?:
(Là on est dans l'hotel et au fond c'est l'entrée du restau.)
Et pour ce qui est du côté culinaire et ben... c'était... un peu décevant à vrai dire, comparé au style de l'établissement. Mais c'était quand même bon cela dit. MAis à vous de juger: menu Maestro!
En apéritif:Un verre d'un petit assemblage de pinot gris, ce me semble, avec je ne sais plus quel autre cépage. Il déchirait (encore un vin français ça! ah ces maudits français calisse!), dommage qu'il n'y en avait qu'un verre^^.
Accompagnant ce délice en bouteille, UN petit amuse-gueule (que vous ne verrez pas parce qu'on l'a mangé avant que je pense aux photos^^) qui se résumait à UNE tomate cerise coupée en deux avec UN morceau de cheddar entre chaque le tout arrosé d'un filet d'huile d'olive et épices et servit dans une cuillère à dégustation (té c'est vraiment long à décrire pour ce que c'est). Et surtout, servit en même temps qu'un petit pain au choix (olives, tomates, ou ciabatta) avec ces étranges petites choses rondes:
Vous l'aurez deviné, il s'agit en fait de petites boules de beurre mais, avant que je ne le dise à Céline, elle s'exclame: "Oh! qu'est-ce que c'est?" et, joignant le geste à la parole, elle tend le bras (plus rapide que l'éclair je vous jure) et saisit (pas vraiment tendrement mais plutôt franchement et fermement) une délicate petite boule de beurre entre ses doigts, et commence à peine à la diriger vers sa bouche quand hélas je m'exclame: "c'est du beurre!" sur quoi elle lache la chose en commencant à rigoler. Je dis hélas parce que je crois que je serais vraiment mort de rire si elle l'avait mise dans sa bouche! rien que d'imaginer son expression je me marre^^.
Sur ces entremets (et entrefaits), arrive l'entrée:
Un filet de saumon mariné sur son plateau de cèdre accompagné de salicornes fraiches (qui croquaient!), de baies de canneberge et d'une cerise de terre (une physalis). C'était pas mal bon, assez simple et j'aurais bien aimé qu'il y ait deux filets, mais bien bon quand même.
Viens ensuite l'entre deux mets:
Velouté de courge avec une noisette de crême et son baton de canelle. Jolis, pas mauvais...
suivit du plat principal:
Du canard sauce grand veneur, avec son dome de riz sauvage recouvert de pousses de betteraves (je crois?) accompagné d'UNE carotte, d'UNE betterave blanche (en bas de l'assiette), d'UN navet jaune, et surtout de son paté de carribou tiède! Ben le paté de carribou ca le fait! ca a un gout de...paté mais le fait qu'il soit tiède était surprenant, comme d'ailleurs la sauce grand veneur qui était sucrée plus qu'elle n'avait un gout de vin (doit y avoir de l'érable la dedans^^). Et les légumes un peu spéciaux n'étaient pas si gouteux que ca (la betterave blanche n'ayant que sa couleur de surprenante car au final ce n'était qu'une bête...rave ^^). Bon je critique, je critique, mais c'était bon quand même et ca avait le mérite d'être un peu original (et pas orignal^^).
Et enfin, le dessert:
Alors: Trio de macarons (pistache, citron, et framboise) sur un lit de ganache et de genoise, accompagné d'un triangle de chocolat blanc (avec l'effigie du chateau), de zeste confis d'orange et d'un coulis de framboise. Ben c'était correct comme on dit ici, et vous remarquerez que sur le chocolat, il y a même le prix du repas 115$ (pour deux)^^. En fait c'était pour l'occasion du 115ième anniversaire du Frontenac, il faisait un menu (celui là en fait) à 115$ et aussi la nuit à 115$ mais là on a préféré rentrer chez nous.
Ah oui j'oubliais, le repas était accompagné d'une bouteille de vin, et nous avons choisit un rouge d'espagne pas mauvais du tout (mais moins délicieux que le pinot).
Et pour finir, une café pour monsieur, et un thé pour madame. (Et le café avait un gout de café)
Voilà, c'était un cadeau d'anniversaire bien sympa, on est ensuite rentré et sur le chemin, je racontais à Céline comment j'avais faillis tomber à cause de la neige l'autre jour, et ce faisant je joins le geste à la parole, et bien sur cette fois je me suis pas loupé, et je me suis retrouvé étalé par terre dans la neige en train de rigoler devant un passant dubitatif. d'ailleurs hop, j'en profite pour vous mettre quelques images du vieux Québec sous la neige et avec ses décorations de noel:
Et comme mot de la fin, comme quoi standing ne rime pas forcement avec bon gout, admirez le magnifique ensemble vendus au Frontenac rrrRRR!!!:
